VISIONS DIVINES Kyosuke TCHINAÏ

Né en 1948 dans la préfecture d’Ehimé, Kyosuke Tchinaï revient à la Galerie Taménaga trois ans après sa précédente exposition personnelle à Paris.

Artiste japonais de renom, dès les années 80 ses œuvres rejoignent de prestigieuses expositions au sein des musées tels que le Musée Central des Arts de Tokyo, le Musée d’Art Kuma, le Musée d’Art de Nakata, le Musée des Beaux-Arts d’Ehimé ou encore le Musée national du Palais en Chine. Tout au long de sa carrière, il remporte plusieurs grands prix dont le Prix d’Excellence de l’Exposition des Jeunes Peintres du Japon en 1988 ou encore le Yasui Award en 1991.

Du 14 novembre au 5 décembre 2019, la Galerie Taménaga présente une trentaine d’œuvres de l’artiste, pour lesquelles depuis quelques années, la figure humaine a déserté les toiles. Sans rien perdre de son style, l’art de Tchinaï s’inspire de la tradition des estampes ukiyo-e de l’époque Edo – auxquelles il emprunte ce trait fin et délicat à l’atmosphère fantastique –, mais également de la tradition des byōbus, ces paravents de soie japonais aux vastes paysages et aux décors tramés à la feuille d’or.

La peinture de Tchinaï nous plonge aux confins de l’imagination sans borne de l’artiste, au sein d’une nature idéale et sereine baignée d’une spiritualité émanant de la tradition japonaise animiste, selon laquelle chaque élément de la nature possède une âme. Ainsi les grues majestueuses virevoltent sous la Lune, les rochers semblent provenir d’un mouvement naturel du monde, les fleurs des cerisiers frappées par la lumière reflètent quant à elles une transparence lactée.

Les visions divines de Tchinaï signent ainsi la rencontre d’une nature terrestre au réalisme achevé avec un univers des plus singuliers, tantôt cosmique et onirique.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (FRANÇAIS)