Jean-Pierre Cassigneul

Né en 1935 à Paris, Jean- Pierre Cassigneul naît dans une famille vouée à la mode, un microcosme où Paris s’identifie à la femme. Il est le petit-fils et fils des fondateurs de la Maison de couture Jean Dessès. Jean-Pierre Cassigneul évolue dans cette atmosphère. Il y respire et, à sa hauteur, observe peut-être sans le vouloir mais de l’intérieur, ce culte étrange de la femme et de l’élégance. La présence de la femme va se multiplier dès lors dans l’univers du peintre.

Il eut une enfance heureuse, puis une adolescence quasi idyllique, élève de l’Académie Charpentier, puis de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris. La vie commence vraiment pour Cassigneul quand il retrouve Paris. Il devient rapidement Sociétaire du Salon d’Automne. Les expositions se succèdent en France puis aux Etats-Unis, et simultanément au Japon.

L’œuvre entier de Cassigneul est dominé par la femme, les lieux de son enfance et d’aujourd’hui. Cassigneul provoque l’imagination. Nous devons aussi à Cassigneul des natures mortes, des bouquets, des jardins, des bosquets, qui ont pris la suite des paysages de ses débuts. Il y a les paysages de Deauville et bien des thèmes secondaires, les voiliers, les paquebots, d’insistantes balustrades, et les animaux familiers, chat parfois ou plus généralement petits chiens, présences toujours effacées, silencieuses mais chaleureuses.

La reconnaissance commence au Japon (150 œuvres exposées en permanence au Musée Izu Lake Ippeki), puis aux Etats-Unis (New York, Palm Beach, Beverley Hills, Chicago…) et enfin en Europe. En 1987, la Mairie de Paris lui consacre une grande exposition au Trianon de Bagatelle. Ses œuvres sont conservées dans de prestigieuses collections (France, Suisse, Etats-Unis d’Amérique, Japon, Brésil, etc.).